Reconstitution historique de l’épisode des SAS cachés par Mère Yvonne-Aimée

L'épisode des SAS blessés cachés par Mère Yvonne-Aimée en clôture pour échapper aux soldats allemands qui menaient une grande perquisition à la clinique a été reconstitué en photos par Julien Danielo - Auteur Photographe . Après les avoir costumés en sœurs, elle les avait emmenés à la tribune de la chapelle.

 

 

 

Trois sœurs ont aidé les figurants à devenir "Sœur Philippe", "Sœur Roger" et Mère Yvonne-Aimée.

 

 

 

 

Voici le texte et les photos parues sur la page facebook du photographe de la reconstitution:

Crédits: Julien Danielo - Auteur Photographe

 

 

Le 18 juin 1944, la bataille de Saint-Marcel s’achève par la dispersion du maquis. SAS et maquisards se réfugient dans la campagne environnante et les blessés arrivent en nombre à la clinique des Augustines de Malestroit. Mère Yvonne-Aimée, la supérieure de la communauté, accueille avec bienveillance depuis le début de la guerre les blessés de tous bords. Les blessés allemands occupent le rez-de-chaussée de la clinique alors que les résistants français sont au troisième !

Malheureusement, les religieuses sont dénoncées. Une grande perquisition a lieu le 23 juin à midi. Tous les bâtiments de la Communauté sont cernés ; des sentinelles postées de partout. Les résistants blessés ont reçu des religieuses et du docteur Queinnec de faux papiers très crédibles. Seuls deux jeunes parachutistes, arrivés le matin même, Philippe Reinhart et Roger Bertheloot n’en ont pas eu. Reinhart a le bras dans le plâtre et son camarade a été atteint par une rafale de mitraillette dans la jambe. Ils doivent donc fuir en catastrophe.

 

Mère Yvonne-Aimée habille alors les deux jeunes SAS en religieuses, ils traversent les couloirs de la clinique pour atteindre la clôture où aucune personne extérieure à la communauté ne peut rentrer.

Réfugiés pendant plusieurs heures sur la tribune de la chapelle, ils doivent leur vie à mère Yvonne-Aimée qui fait barrage aux Allemands.

 

Sœur Roger et sœur Philippe sont déplacés au rez-de-chaussée dans les appartements de l’évêque, alors que les soldats sont de l’autre côté de la cloison. L’odeur de cigarette, diffusée dans le couvent par les jeunes SAS aurait pu les perdre mais les religieuses parviennent la nuit suivante à faire évader Roger et Philippe.